(1939 - 2012)
Peintre Taurin et abstrait, il a commencé ses études à l'atelier charpentier, ainsi qu'à l'Académie de la Grande Chaumière, tout en préparant les arts décoratifs.
On le retrouve quelques années plus tard à l’Institut Van der Kellen à Bruxelles où il obtient la médaille d’or.
Il crée des décors pour l'exposition universelle de 1958.
De retour à Paris, il trouve un emploi chez Niepce et crée des décors pour les studios de cinéma de Boulogne-Billancourt.
Puis, il décide de s'installer à Fronsac (Gironde) comme graphiste-concepteur-publicitaire.
C'est alors qu' il rencontre le baron Philippe de Rothschilld et fait la connaissance en 1973 des peintres Soulages et Riopelle, rencontres déterminantes puisqu'ils le décident à présenter ses oeuvres au public.
Michel Bardin est un architecte de la matière. Il manie avec une passion intense les contrastes brutaux et les rapports de masse, car pour lui, la peinture est d'abord un combat. Son art sans cesse recommencé, sans cesse remis sur le métier, est une longue quête dans l'inconnu, le merveilleux et l’extraordinaire.
Michel Bardin est le peintre du compromis, hésitant entre figuration et abstraction. Finalement, il se refuse à prendre position. « Ce qui m’importe », dit-il « c’est le mouvement. » plutôt la liberté du geste d’ailleurs.
Principales expositions :
- Paris : Salon des Indépendants et Salon des Arts Contemporains.
- Québec (Canada) : Musée des Beaux-Arts
- Logrono (Espagne) : Foire d'Art Contemporain
- Saint-Céré (Pyrénées orientales) : Salon des Arts Plastiques
- Bordeaux : Galerie du Fleuve
Ainsi que Nice, Carcassonne, Saint-Paul de Vence, Mérignac, Soulac, Libourne, et une performance : la création d'une peinture de 15m2 face au public au domaine d'Albas en Minervois (en compagnie de Serge Labégorre).